Cette criminalisation se fait au nom du « dialogue social » tant vanté par le gouvernement. Ainsi, la ministre du Travail, tout en faisant mine de comprendre « la désespérance des salariés », justifie pleinement la sanction envers les syndicalistes en rappelant que « la séquestration et la violence sont inacceptables », qu’ « elles ne font pas partie des outils du dialogue social ». Or, c’est bien précisément parce que la démocratie en entreprise n’est que pure formalisme que la désespérance des salariés peut emprunter les voix de la séquestration comme arme ultime pour se faire entendre.
Goodyear: une criminalisation qui se fait au nom du dialogue social
Sur fond d'augmentation du chômage, la condamnation de 8 salariés, dont 5 syndicalistes de la CGT, de l'usine Goodyear à 2 ans de prison dont 9 mois fermes pour séquestration de deux cadres de ...